Les piqûres au GHB s'intensifient

28 février 2022 à 19h57 par Jean-Baptiste BLANDIN

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Crédit : @Maurício Mascaro / pexels

La réouverture des clubs a eu lieu, il y a près de 2 semaines avec son lot d’événements magiques, ses gros headliners, ses bons moments, mais aussi ses agressions sexuelles.

La hype du retour de la fête nous aurait presque fait oublier qu’elle peut aussi se révéler dangereuse. Dans la nuit de ce jeudi 24 février au Warehouse, 7 jeunes femmes ont été prises en charge par les équipes du club nantais après avoir eu l’impression d’être piquées. Sensations de vertige, nausées et traces de piqûres sur les bras et les jambes, probablement du GHB ou du GBL, aussi appelés « la drogue des violeurs ».

Suite à cela, l’équipe du Warehouse a renforcé sa sécurité, en renforçant les contrôles et en ajoutant des caméras de surveillance au sein du club.

Une histoire qui se répète et qui inquiète.

À l’automne dernier, la jeunesse britannique avait appelé au boycott des boîtes de nuit suite aux nombreux témoignages de jeunes femmes s’étant fait droguer à leur insu. 

Peu de temps après, c’est la jeunesse belge qui a déploré de nombreuses agressions sexuelles avec le mouvement « Balance ton bar », qui rassemble de nombreux témoignages de victimes ayant subis des agressions sexuelles. Un mouvement qui s’est développé partout en Europe.

Suite à cela, de nombreuses associations ont vu le jour comme Act Right, qui lutte notamment pour que la fête soit safe. 

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