Les plus beaux hôtels 5 étoiles de bordeaux
Publié : 26 mai 2025 à 11h17 par Adine Fichot-Marion
En quelques années l’offre hôtelière de Bordeaux, jusque là assez pauvre, a fait un énorme bon en avant. Des hôtels « historiques » revus au goût du jour à l’hôtel-galerie ultra design en passant par celui signé d’un designer mondialement connu ou cet autre abrité dans un hôtel particulier élégantissime, il y en a pour tous les goûts !
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Le Burdigala : une pluie de nouveautés
A Meriadeck, en plein centre de Bordeaux, le Burdigala (du nom romain de Bordeaux) un hôtel cinq étoiles du Groupe Inwood Hotels, s’est offert un sacré coup de jeune. Rouvert l’été 23, ce mythique hôtel de Bordeaux a été revu par l’architecte d’intérieur Fabien Roque. Le fil rouge étant d’en faire un lieu festif et chaleureux, pour les hôtes évidemment mais aussi pour les Bordelais, résultat : il multiplie les bons points. Dans les 83 chambres et suites différentes on retrouve une déco aussi bien élégante que cosy mettant en avant des tons de beige et d’orange et des matières nobles : noyer, laiton, marbre, ponctué d’œuvres d’art et de mobilier sur-mesure. Dès le lobby avec ses fauteuils de velours colorés, on se sent bien ! Au restaurant Madame B, qui possède sa propre entrée sur la rue, on a apprécié la déco : banquettes, fauteuils de velours, étagères remplies d’objets divers à la façon d’un cabinet de curiosité… Quant à la cuisine du chef Grégory Vingadassalon, elle est une ode aux recettes authentiques revisitées, bien vu ! Enfin dans les surprises du Burdigala on citera deux salles de jeux, un jardin d’hiver, un espace coworking et un cinéma de 19 places, un speakeasy et enfin un espace fitness en attendant le spa…
Hôtel Burdigala / Restaurant & Bar Madame B : 115 rue Georges Bonnac, 33000 Bordeaux, tél : 05 56 90 16 16, à partir de 358 €, burdigala.com
Le Yndo : des nouvelles chambres pour cet hôtel-galerie,
Posé dans un hôtel particulier du XIXè, inauguré il y a quelques années à deux pas de la place Gambetta et du Jardin Public, l’Yndo, doté de 12 chambres, n’a rien à voir avec un classique hôtel de luxe ! Il se démarque grâce à sa déco pointue imaginée par Agnès Guiot du Doignon, sa propriétaire. Cette dernière, férue d’art contemporain a ponctué de pièces emblématiques chambres et parties communes. Dans ces dernières, on retrouve les codes classiques des hôtels particuliers du XIXè : moulures, hauteur sous plafond, parquet Point de Hongrie, cheminées de marbre … qui contrastent à merveille avec le mobilier signé d’Hubert Le Gall, de Tom Dixon, des Frères Campana, de Damien Langlois... Toujours soucieuse de « réinventer » l’hôtellerie, Agnès a inauguré en octobre dernier 8 nouvelles chambres dont 3 suites dans un ancien atelier d’ébénisterie entourant la cour intérieure de l’hôtel. Toutes différentes, elles mettent se distinguent par leur raffinement, le souci du détail et un design affirmé mettant en avant de nouveaux talents. Tels, William Guillon, qui travaille le bronze, Papier à êtres et ses sculptures lumineuses en papier de lin blanc, Rebecca Fabulatrice et ses étonnantes chaises « enrubannées ». Pas de restaurant ici, mais un petit déjeuner avec les meilleurs œufs brouillés qui soient que l’on prend sur la terrasse dès les beaux jours, des déjeuners et dîners étant prévus pour les hôtes qui le souhaitent.
108, rue Abbé de Épée, 33000 Bordeaux, tél. : 05 56 23 88 88, à partir de 285 €, yndohotel.fr
Le Mondrian : entre l’Europe et l’Asie…
Membre de la marque lifestyle luxe du groupe Ennismore (Accor) lancée en 2020, cet hôtel 5 étoiles a été inauguré en novembre 23, en plein quartier des Chartrons. Il s’est installé dans les chais Hanappier et Calvet construits en 1871, détruit et reconstruit pour abriter une table gastronomique, la Table Calvet. En 2018 la famille Pichet, propriétaire des lieux et du château les Carmes Haut-Brion, demande à Philippe Starck, accompagné de Jean- François Le Gal d’imaginer un hôtel. Derrière la façade historique de pierres blondes, on retrouve sans surprise les codes du maestro Starck saupoudrés de quelques nouveautés d’inspiration japonaise. Un parti pris que l’on découvre dans le lobby où l’éclairage mixe lanternes style XIXè et japonaises. Dans les 97 chambres et suites, certaines avec terrasse arborées, les éléments « signature » s’imposent : miroirs, murs en béton moulurés, bureaux derrière les lits. Au restaurant du chef Morimoto, star étoilée aux USA, dont c’est la première adresse en Europe, certains murs sont ornés de photos de coiffures traditionnelles japonaises… A la carte place aux maki, sushi, canards laqués, mais aussi aux huitres du bassin d’Arcachon, entrecôtes bordelaises… Pépite du lieu : le patio arboré bordé de baies vitrées ouvrant sur le restaurant et la piscine intérieure. Quant au spa il abrite quatre cabines dont une double et propose une large gamme de soins signés de la marque française vegan Codage. Un sauna infra-rouge, un hammam et un espace fitness, complètent l’offre du lieu.
81, cours du Médoc, 33300 Bordeaux, tél. : 05 35 54 10 84, à partir de 238 €, fr.mondrianhotels.com/bordeaux-les-carmes
Le Grand Hôtel : une vue de folie !
On ne peut pas faire mieux comme situation : ce mythique hôtel est en face du grand théâtre, cœur de Bordeaux. Revue par Jacques Garcia, la déco affiche incontestablement la signature du designer dans les 130 chambres dont 40 suites et la Suite Royale dotée d’un toit-terrasse de 100m2. Beaucoup de rouge, de dorures, de meubles précieux mais la tendance de la déco, régulièrement revue, semble aller vers une plus grande légèreté dans les chambres refaites ! L’offre de restauration est un atout incontesté pour l’hôtel avec des tables aussi qualitatives que variées. On cite en premier le Pressoir d’Argent signé Gordon Ramsay, doublement étoilé, une expérience inoubliable ! Au Bordeaux, dans un cadre feutré, la carte rend hommage au terroir et aux producteurs locaux et propose une cuisine entre terre et mer. Et, chaque jeudi, place à un menu dédié à l’alliance Homard et Champagne. On adore le nouveau Boudoir de Léa où l’on s’attable pour se régaler d’un petit déjeuner, déjeuner ou goûter dans une ambiance très glamour. Enfin ne pas zapper un cocktail sur le rooftop. Quant au spa Guerlain au dernier étage, il s’étend sur 1000 m2 avec 8 cabines, un sauna, un hammam et une formidable piscine coiffée d’une immense verrière. La carte des soins met en avant les grands classiques de la maison et un soin exclusif, Le Miroir d’Eau, du nom de l’attraction sur les bords de la Garonne.
2, place de la Comédie, 33000 Bordeaux, tél. : 05 57 30 44 44, à partir de 719 €, bordeaux.intercontinental.com
La villa Foch : le charme discret de la bourgeoisie…
Situé entre la place des Quinconces et le Jardin Public, l’hôtel Villa Foch est la signature de l'élégance à la bordelaise. Posé dans un majestueux hôtel particulier du XIXe siècle, ce 5 étoiles marie avec bonheur les signatures d’autrefois : escalier monumental, moulures, corniches, cheminées en marbre, parquets anciens, belle hauteur sous plafond à des éléments design comme le formidable lustre fait de boules colorées qui descend au centre de l’escalier et les fauteuils au look très actuel. Tout est bien choisi et raffiné. On y trouve 20 chambres dont 8 suites parmi lesquelles on avoue un faible pour la suite Junior avec sa terrasse privée, et l’Atelier sous les toits Le top étant la suite Foch, 65 m2, avec cheminée et balcon regardant la place des Quinconces. Pas de restaurant ici mais, un bar chaleureux avec bibliothèque et cheminée, le Ferdinand. La carte propose un vaste choix de vins de haut vol, de champagne et de cocktails que l’on sirote sur la terrasse, le tout accompagné de tapas. Au sous-sol, une cave voûtée en pierres abrite le centre bien-être de 110 m² avec une piscine, un spa et une salle fitness, de quoi se remettre en forme après une visite des grands crus du Médoc ou de Saint- Emilion !
25 Cours du Maréchal Foch, 33000 Bordeaux, tél. : tél. : 05 64 31 22 50, à partir de 345 €, villasfoch.fr