LES MUSIQUES ELECTRONIQUES FRANCAISES INSCRITES AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL

Publié : 11h54

Une reconnaissance historique, première étape vers l’UNESCO

 

Les musiques électroniques françaises viennent d’être officiellement inscrites au patrimoine culturel immatériel de la France, une décision historique annoncée par le ministère de la Culture, marquant la reconnaissance institutionnelle d’un mouvement artistique majeur né il y a plus de trente ans.

Rachida Dati, Ministre de la Culture, a déclaré que « les musiques électroniques ont toute leur place dans notre patrimoine immatériel national ».

 

Cette inscription consacre l’importance artistique d’une scène musicale qui a profondément marqué la culture française et internationale, de la French Touch à ses multiples évolutions contemporaines. Longtemps considérées comme des musiques alternatives ou marginales, les musiques électroniques sont aujourd’hui reconnues comme des esthétiques vivantes, en renouvellement permanent, au croisement de la création artistique, de l’innovation technologique et du rayonnement culturel.

Selon la dépêche AFP, cette reconnaissance vise à valoriser un mouvement « structurant pour la jeunesse, la création et l’influence culturelle française à l’international », au même titre que d’autres expressions culturelles majeures.

 

Cette avancée s’inscrit dans la continuité directe d’une interview accordée par le Président de la République, Emmanuel Macron, à Radio FG, au micro d’Antoine Baduel, à l’occasion de la Fête de la Musique au Palais de l’Elysée, au cours de laquelle le Chef de l’État avait publiquement soutenu l’idée d’une inscription des musiques électroniques françaises au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Ainsi, interrogé par Antoine Baduel sur la reconnaissance de la French Touch, le Président de la République Emmanuel Macron s'était montré favorable à son inscription au patrimoine immatériel de l'UNESCO, comme l'a fait l'Allemagne avec la techno berlinoise : "J'adore l'Allemagne, vous savez combien je suis européen, mais on n'a pas de leçon à recevoir, nous sommes les inventeurs de l'électro, on a cette French Touch !".

 

Cette prise de position présidentielle a constitué un signal fort, permettant d’engager rapidement un travail collectif, porté notamment par Technopol, qui a su structurer et accompagner le dossier en seulement quelques mois.

Cette reconnaissance rend hommage à toutes celles et ceux qui ont façonné cette scène depuis ses origines : artistes, producteurs, labels, organisateurs, médias et institutions.

L’engagement de Jack Lang et de Henri Maurel, fondateur de Radio FG, a été déterminant dans la légitimation et la structuration des musiques électroniques en France.

Des figures emblématiques telles que Laurent Garnier, Daft Punk, David Guetta, Bob Sinclar, AIR, Cassius, Justice, Etienne de Crecy, et plus largement l’ensemble de la scène électronique française dans toute sa diversité, incarnent le rayonnement mondial de ce mouvement, aujourd’hui reconnu comme un élément à part entière du patrimoine culturel français.

 

Acteur historique de cette aventure, Radio FG se félicite d’avoir accompagné, soutenu et diffusé les musiques électroniques françaises depuis plus de trois décennies, et d’avoir contribué à porter cette ambition jusqu’au plus haut niveau de l’État.

 

Un symbole fort accompagne cette annonce : l’inscription des musiques électroniques au patrimoine culturel immatériel est intervenue lors de la même cérémonie que celle de la Haute Couture française, soulignant leur place désormais incontestable dans le paysage culturel national.

 

Cette reconnaissance constitue une première étape décisive vers l’inscription des musiques électroniques françaises — la French Touch — au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, portée par le Président de la République Emmanuel Macron.

 
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