Free party de Lieuron : aucun cluster identifié

Peut-être un nouvel exemple des méfaits de l’emballement médiatique et politique. Il y a 2 semaines, la free party de Lieuron (en Bretagne) organisée le 31 décembre, faisait la Une de l’actualité. Médias et politiques, à l’unisson pour condamner la tenue de l’événement, dénoncer l’irresponsabilité des participants, exiger une justice implacable pour les organisateurs.

De fait, l’un d’entre eux, âgé de 22 ans, est toujours incarcéré et risque jusqu’à 10 ans de prison. Dix ans !

Encore une fois, chacun se fera son opinion sur l’organisation d’une fête réunissant des milliers de personnes, en pleine pandémie, violant le couvre-feu. Cela dit, Le Parisien révèle au détour d’un article sur les coulisses de la free party, qu’aucun cas de covid-19 n’a été recensé.

L’Agence régionale de santé Bretagne confirme au quotidien que deux semaines après la fête, il n’y a pas eu de cluster identifié. Coup de chance ? Validation des propos tenus par les organisateurs qui affirmaient avoir mis des masques à disposition pour les teufeurs, les avaient incités à se faire dépister en amont (dans une tribune dont nous vous parlions ici) ?

Là encore, chacun est libre d’apporter sa réponse. Reste que l’épisode de la free party de Lieuron en dit long sur notre rapport à la fête, sur l’emballement médiatique et sur notre faculté, en 2021, à trouver (un peu vite) des boucs-émissaires.

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