Les plus beaux safaris de Namibie

Des dunes rougeoyantes du Namib aux lagunes secrètes de l’Okavango, la Namibie cultive les extrêmes. Sa faune, tout aussi spectaculaire, s’explore hors des sentiers battus, dans une mosaïque d’habitats à couper le souffle. Ici, pas une seule manière de partir en safari, mais une multitude d’expériences à vivre. Sur l’eau, à pied ou en 4x4, chaque approche offre un lien singulier avec cette nature souveraine.

 

 

Safari fluvial sur le Zambèze

Oubliez la poussière des pistes : ici, c’est l’eau qui mène la danse. Le long du Zambèze, CroisiEurope a imaginé un voyage d’un autre temps, presque contemplatif, qui s’inscrit parmi les plus beaux safaris en Namibie. On ne suit pas les animaux, on les devine. Ils apparaissent sur les berges, au détour d’un méandre, dans la lumière dorée du soir. Les lodges du croisiériste, disséminés sur les rives namibiennes, offrent une immersion douce, presque confidentielle. Bois clair, matières naturelles, silence habité : tout ici incite à ralentir. En journée, sorties en 4x4 dans les réserves environnantes. Au crépuscule, embarquement sur un bateau plat pour glisser entre hippopotames paisibles et crocodiles discrets. On ne chasse pas les clichés, on accueille les instants.

 

@Pierre Gunther 

 

 

Etosha, la savane en majesté

C’est sans doute le parc le plus emblématique pour un safari en Namibie, et pour cause : sa faune y est omniprésente. À Etosha, on coupe le moteur. On regarde. Les animaux viennent d’eux-mêmes aux points d’eau, attirés par l’unique ressource qui fait tenir le territoire en équilibre.

Lions, éléphants, oryx, girafes, zèbresà… toutes les silhouettes d’Afrique se donnent rendez-vous dans cette plaine brûlée de soleil. En saison sèche, les contrastes sont saisissants. En saison verte, les oiseaux s’en donnent à cœur joie. À la tombée du jour, les projecteurs des camps éclairent parfois un rhinocéros solitaire. Un instant suspendu, parmi d’autres.

 

@Bernd Dittrich 

 

 

Waterberg, entre jungle et falaises rouges

À l’est d’Etosha, le décor change du tout au tout. Le plateau du Waterberg surgit comme un mirage, haut perché, couvert d’une végétation dense. Loin des safaris motorisés, ici tout se fait à pied. En petit groupe. En silence. Guidés par des rangers expérimentés, les marcheurs pénètrent un sanctuaire peu fréquenté, abritant des espèces rarement observées ailleurs : rhinocéros noirs, hippotragues, antilopes rouannes… Les sentiers serpentent entre figuiers géants et parois ocre. On y croise aussi des babouins, parfois des léopards, souvent des oiseaux timides. Ce lieu demande du temps pour se dévoiler. Mais ceux qui s’y aventurent en ressortent marqués.

 

@Wolfgang Hasselmann

 

 

Okavango, version douce

À la frontière nord, le delta de l’Okavango, en partie accessible depuis le territoire namibien, se découvre à fleur de flots. Embarqué dans un mokoro — pirogue traditionnelle — on s’enfonce dans un monde végétal fait de roseaux, de papyrus et de reflets. Ici, tout est feutré. On surprend un éléphant traversant les marais, un groupe de buffles dans la brume, un crocodile dissimulé sous les herbes. Parfois, c’est un sitatunga, antilope rare et insaisissable, qui surgit dans un bruissement discret. Ce safari-là est presque une méditation. Une immersion à l’état pur, loin du tumulte.

 

@Colin Watts 

 

 

Cape Cross, chaos côtier

Rien ne prépare vraiment à l’expérience Cape Cross. Sur cette portion aride de côte atlantique, ce sont les otaries à fourrure qui occupent le territoire — par milliers. Une marée de corps mouvants, de cris rauques, d’odeurs marines entêtantes. Et un spectacle brut, saisissant.

On les observe depuis une passerelle surélevée, au cœur même de la colonie. Mères qui allaitent, jeunes joueurs, mâles en bataille… La vie s’y déploie sans filtre. Loin des clichés du safari classique, Cape Cross offre une vision singulière de la faune namibienne. Un monde à part, un peu sauvage, un peu fou, et terriblement vivant.