FG CHIC : L'Âge d'Or Retrouvé : Quand l'Art Déco Réinvente le Luxe

Publié : 5 novembre 2025 à 10h55

FG CHIC : L'Âge d'Or Retrouvé : Quand l'Art Déco Réinvente le Luxe

Raymond Templier

Crédit : Raymond Templier

FG CHIC : L'Âge d'Or Retrouvé : Quand l'Art Déco Réinvente le Luxe

Un siècle après le coup de maître de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, l'Art Déco, ce manifeste de l'élégance suprême et de l'audace moderniste, fait un retour spectaculaire. Le Musée des Arts Décoratifs (MAD) de Paris déroule le tapis rouge à ce style qui a sculpté l'allure d'une époque.

Oubliez la simple rétrospective. Ce que propose le MAD est une odyssée sensorielle, une plongée enivrante au cœur d'un luxe réinventé. Imaginez une scénographie immersive où les matériaux les plus somptueux – l'ébène, le galuchat, l'or blanc – rencontrent des formes stylisées et géométriques d'une sophistication folle. C'est un hymne au savoir-faire d'exception où chaque pièce raconte l'histoire d'une maîtrise parfaite, celle qui fait de Paris la capitale mondiale du chic absolu. L'Art Déco dévoile ici toutes ses facettes : résolution moderne, férocement raffinée et infiniment désirable.

Chaise et table à journaux de Clément Rousseau (1872-1950), décorateur et pare-feu de Clément Mère (1861-1940), décorateur, Chartier, ébéniste

Cabriolet. Paris, 1921. Palissandre, galuchat, ivoire, soie / Table à journaux. Paris, vers 1921. Ébène, galuchat, ivoire
Van den Aker, ébéniste. Pare-feu. Paris, vers 1923. Ébène de Macassar, ivoire gravé et patiné, soie brodée

Le Climax : L'Orient Express, Icône Intemporelle

La grande finale ? À couper le soufflé. Telle une apparition de légende, le mythique Orient Express, joyau de l'innovation véritable et du faste, investit la nef du musée. Une cabine originale de l'ancien train Étoile du Nord offre un aperçu intime de cette vie d'un luxe en mouvement.

Mais le rêve continue. Le futur se profile avec la présentation de trois maquettes du nouvel Orient Express, réinventé par la vision futuriste de Maxime d'Angeac. C'est une invitation audacieuse à embarquer vers un horizon où l'art, la beauté et le rêve ne sont pas de simples souvenirs, mais des promesses renouvelées.

Derrière cette célébration éblouissante ? La directrice des musées, Bénédicte Gady, au commissariat général, accompagnée par Anne Monier Vanryb, conservatrice des collections modernes 1910-1960. Une vision impeccable, mise en scène avec panache par l'Atelier Jodar et le Studio MDA.

Un événement incontournable pour tout esthète qui se respecte. Le chic de 1925 n’a jamais été aussi maintenant.