Mais que cherche l’ancien manager d’Avicii ?

Mais que cherche l’ancien manager d’Avicii ?

7 ans après la disparition d’Avicii, alias Tim Bergling, le monde de l’électro pensait avoir trouvé un équilibre : l’émotion s’était transformée en hommages réguliers et constants, et les fans, peu à peu, avaient accepté l’idée qu’Avicii resterait à jamais une légende figée. Son calvaire avait – ne serait-ce qu’un temps – levé le voile sur la santé mentale des DJs.

Mais un nom, longtemps ignoré, refait surface : Ash Pournouri, l’ancien manager et ami du DJ suédois. Et avec lui, le spectre d’un passé jamais vraiment apaisé.

Fin septembre, il annonçait la couleur, affirmant qu’il était temps de parler, de raconter ce qu’il s’était réellement passé et de corriger – disait-il – « une histoire déformée par le temps et les médias ». On comprenait dès lors que cet homme accablé, transformé en responsable, si ce n’est du suicide d’Avicii, du moins d’une partie de son malaise, avait besoin de s’exprimer, de laver son honneur.

2^e salve, il y a quelques heures à peine, le 28 octobre, Pournouri publie sur Instagram une série de messages pour le moins énigmatiques :

« Il y a tant de choses que d’autres ne savent pas… ni ne pourraient même commencer à comprendre. »

Ou encore :

« Les faits n’ont pas besoin d’une défense, ils ont juste besoin de lumière du jour. »

Les publications, sans accusation directe, suintent la frustration, comme si l’homme était prêt à en découdre mais hésitait à rouvrir les plaies.

Que s’est-il réellement passé entre Avicii et son manager ? Quelles décisions ont précipité la mort du jeune artiste ? Pourquoi sortir du bois maintenant ? Ces questions refont surface, mais restent sans réponse. Ash Pournouri avance, puis recule, ne dévoilant rien de tangible.

Peut-être hésite-t-il à parler de son propre mal-être, du sentiment d’accusation qu’il doit ressentir. Mais s’aventurer sur un terrain psychologique, ce serait courir le risque de la comparaison avec Avicii, qui, lui, y a laissé sa vie.

« Je veux d’abord donner le contexte complet, afin que personne n’ait à se fier à des rumeurs ou à une version inventée. S’il y a du bruit, qu’il y en ait, mais il ne rivalisera pas avec le bruit qui a ancré le faux récit. » écrit l’ancien manager, dans un élan mystérieux qui finit par agacer.

Car là, on se dit qu’il y aurait pire que de vider son sac pour Ash Pournouri : il y aurait le déroulement d’un teasing macabre sur les réseaux sociaux pour vendre un livre ou un documentaire (rien ne l’indique toutefois). Car alors, beaucoup ne s’intéresseraient pas à « sa » vérité, mais à son immoralité.