Idées de week-ends romantiques en France par Désirs de Voyages

19 octobre 2023 à 16h11 par Solène Cordier

Désir de voyages
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Crédit : Désir de voyages

C’est l’automne ! Le prétexte idéal pour un week-end romantique, rien que vous deux, en amoureux. Et les adresses bourrées de charme, dans d’idylliques campagnes ou en ville façon city-break, au bord de l’océan ou dans un site empli d’histoire, ne manquent vraiment pas en France ! Les rédactions de desirs-de-voyages.com et Radio FG y ont bien réfléchi et voilà leurs sympathiques suggestions.
 
Que vous soyez fans de balades ou adeptes de bonnes tables, que vous ne juriez que par les cigales et la lavande ou que vous n’aspirez qu’aux embruns, que ne vous inspirent que les balades à vélo ou le spa en duo, il y a forcément une adresse romantique qui vous séduira. Vieilles pierres perdues dans un hameau, granit bien campé en cœur de ville, vous trouverez ici votre cocon !

 

Provence : le Hameau des Baux

Oui, le fameux château des Baux trône à deux pas de ce domaine qui pavane sur 5 hectares d’oliviers. Une fontaine et des platanes, comme une place de village. Et ces jolies bâtisses qui composent le hameau : le décor parfait pour un week-end romantique. 21 suites seulement mais de 37 à 65 m2 : on est ravi autant que surpris. L’atmosphère ? Forcément provençale avec ce mobilier chiné qui ne dédaigne pas les touches, tout en délicatesse, de designers plus contemporains. Un parquet polissé ou la fraîcheur de la pierre, des poutres, du blanc ou des couleurs bien tranchées, chacune regorge de personnalité. La séduction opère d’autant plus avec celles qui dévoilent une terrasse. De la personnalité, le Hameau des Baux n’en manque pas : ne propose-t-elle pas, tout au long de l’année, des expos qui  habillent de belle façon les espaces communs ? Pour des nourritures plus terrestres, emplies de joie, on s’installe à L’Allegria : la carte est courte pour mieux affirmer la délicatesse de ce poisson de Camargue, la fraîcheur des légumes colorés de saison. Chabadabada, pour une balade à bord de ce cabriolet ancien, ou cette virée en VTT qui longe le canal des Alpilles. Déjà l’heure de l’apéro, mais en musique à la Petite guinguette : un DJ, des tapas ou des mezze, l’ambiance est assurée. Pour un peu on aurait oublié la piscine. Pourtant, elle est bien là, juste à côté des transats, surveillée par les oliviers. Incontestablement l’un de nos hôtels de Provence préférés.

 

Les Landes : 70 hectares… et l’Océan

Il y a le murmure des vagues bien sûr, et cette vue sur les 70 hectares du magnifique golf de Seignosse. L’adresse ? Dans le giron des Domaines de Fontenille. La bâtisse s’inscrit bien dans l’architecture locale, repeinte d’un joli vert boisé, mais c’est surtout la décoration intérieure pointue qui fait la singularité de cet hôtel des Landes très réussi. Ultra contemporaine et tendance, façon boutique hôtel, elle est le fait des deux fondateurs de la collection d’hôtels, Frédéric Biousse et Guillaume Foucher, férus d’art. En témoignent cette planche de surf  dans le salon, créée par Supakitch, ces sièges de Faye Toogood qui colorent le lobby ou encore les Hanging Lamps du duo Muller Van Severen. Elégance douceur et luminosité signent l’épure apaisante de chacune des 32 chambres. On avoue un faible pour une junior suite avec terrasse pour mieux contempler l’océan. Pour profiter de la région, tee for two : l’hôtel a naturellement ses entrées sur le parcours de golf. Si au swing vous préférez les backflip, une session de surf s’impose après avoir déjeuné d’une salade les pieds dans le sable de la cabane des Estagnots, sur la célèbre plage homonyme. Quelques longueurs dans la belle piscine, une retouche de bronzage sur les transats. Et ce soir, gourmandises basques : partageurs,  plats de poissons ou de viandes laissent aussi la place à quelques belles créativités végétariennes.

 

Luberon : Coquillade Provence Resort & Spa 

On a délaissé Avignon et ses hôtels pour flirter avec le parc Naturel Régional du Luberon. Une belle allée de cyprès, et tel un hameau qui fleure bon la Provence, ce membre des Relais & Châteaux. 40 hectares de vignes et de collines : les moines cisterciens de l’Abbaye de Sénanque avaient du goût puisqu’ils auraient fondé ce lieu au XIe siècle ! Toits de tuiles, pierre dorée pour 63 chambres et suites. Avec ses tons d’olive et de marron glacé, de beige et de blanc cassé, la déco mise sur une efficace simplicité laissant la vedette à la vue depuis les terrasses et les balcons. Vous avez dit week-end romantique ? Alors, sans hésitation on adopte la suite avec sa piscine privée. On rejoint Les Vignes et son Jardin, pour un déjeuner aux couleurs du potager. Pour la dolce vita version sicilienne, direction le restaurant Cipressa, au bord de la piscine. Enfin, d’une des deux superbes piscines à débordement plutôt ! Une balade à vélo – les bécanes sont signés BMC – un wine break au milieu du vignoble maison, ou un moment de relaxation : 2000 m2 de spa pour vous servir : douche sensorielle, hammam et ce sauna en lumière naturelle. Et pour la cabine, c’est à deux forcément. L’ange qui passe ici est bleu : c’est le bar qui le dit, au coucher du soleil face aux renflements des collines. 

 

Centre Val de Loire : Auberge des Templiers

Vous êtes plutôt châteaux de la Loire ou vignoble de Sancerre ? Au départ de cet ancien relais de poste du XVIIIe siècle, vous aurez les deux, à deux heures de Paris, idéal pour un week-end de dernière minute ! Pour l’anecdote, c’est l’un des plus anciens membres des Relais & Châteaux. La demeure originelle soigne son toit coiffé de chaume et ses courbes gracieuses. Elle s’est adjoint six charmantes chaumières éparpillées dans ce vaste parc aux chênes séculaires, aux haies fleuries, aux bosquets bien taillés. Bien à l’abri, 14 chambres et 6 suites, chacune déclinant son ambiance propre ; tomettes ou parquet, atmosphère Art déco ou British assumée, mobilier ancien ou plus contemporain, il ne vous reste qu’à choisir. Cet hôtel 5 étoiles brille aussi pour sa table. Avec ses poutres apparentes et ses tapis anciens, ses sièges cannées et sa vaisselle de Gien, le restaurant semble dans son jus…. Comme pour mieux épater les fines gueules. Car le chef Martin Simonart, peut se vanter de son premier macaron Michelin. Et ne vous fiez pas aux intitulés ; le foie gras ? Il est poché et se marie à du chou fermenté. Le pigeon ? Il adopte les salsifis à la fève de Tonka. Quant aux présentations, elles s’offrent en graphisme avec une belle modernité. Un conseil, faites appel aux conseils du sommelier pour choisir parmi les 750 références de la cave ! 

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