Alerte rouge pour les festivals français ?
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/20c7b17a_f885_483d_86ae_710ccef296d91760960039535.png)
Alerte rouge pour les festivals français ?
Quel contraste ! Quelle surprise, surtout après une saison 2025 qui a encore vu un déluge d’événements et un enthousiasme total du public !
Et pourtant, la situation des festivals français est alarmante. En 2025, la scène des festivals traverse une crise financière sans précédent. Selon le dernier rapport du Syndicat des musiques actuelles (SMA), 93 % des festivals adhérents rencontrent des difficultés financières, menaçant la pérennité de nombreux événements à travers le pays… Comme on le disait, cette information est loin de l’image que peut avoir le grand public face à l’offre pléthorique de festivals.
Beaucoup de festivals… et beaucoup de déficits
L'enquête menée par le SMA auprès de 210 festivals révèle que près de la moitié d'entre eux présentent un déficit moyen de 108 000 euros, en hausse par rapport aux 75 000 euros de l'année précédente. Fait aggravant, qui répondra sûrement à la question que vous vous posez : un quart de ces festivals déficitaires ont affiché complet sur au moins une journée cette année. Si les festivals tirent la langue, c’est notamment en raison de coûts en constante augmentation.
Les dépenses liées à la production connaissent une hausse significative : les frais techniques augmentent pour 72 % des structures, la sécurité pour 57 % et les cachets artistiques pour 55 % (beaucoup d’événements génèrent beaucoup d’opportunités pour les artistes, ce qui fait monter les enchères). Parallèlement, les subventions publiques diminuent.
Ajoutez à cela les aléas climatiques – très concrets pour ce marché culturel –, avec près de la moitié des festivals ayant subi des annulations dues à des conditions météorologiques défavorables.
Fin de l’âge d’or des festivals
L’alerte du SMA vient donc tempérer l’optimisme que l’on pouvait avoir concernant la scène festival française, repartie de plus belle après la crise Covid, même si les habitudes de consommation et de réservation du public ont beaucoup évolué.
Les concerts dans les stades et arénas, la démultiplication de l’offre, la concurrence sur les programmations et la concentration du secteur autour de quelques géants fragilisent un quart des festivals interrogés, qui signalent une baisse de leur public, tandis que 44 % constatent une indisponibilité accrue des artistes, ces derniers privilégiant les grandes structures privées.
Et quand cela ne concerne pas la musique, les festivals font face à d'autres contraintes et de gênes, comme la multiplication des contrôles de police à l’entrée des événements, souvent réalisés sans concertation avec l’organisation... ce qui n’est pas toujours du goût du public.
Malgré ces défis, les festivals restent déterminés. 86 % d'entre eux prévoient de maintenir leur prochaine édition, bien que 14 % expriment des incertitudes quant à leur capacité à organiser l'événement.
Cette période sombre qui s’annonce soulève déjà des inquiétudes quant à la diversité et à l'accessibilité de l'offre culturelle en France, ainsi qu’à la juste représentation des esthétiques musicales et des artistes. Il est donc impératif de repenser le modèle économique des festivals, ainsi que le soutien des collectivités. Sans quoi, on risque l’hécatombe, notamment pour les petits festivals indépendants, sur lesquels repose pourtant une véritable dynamique culturelle française.
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/radiofg/images/logo_J1uBFLTl35.png)
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/visu_appli1733411693306.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/TOMORROWLAND1764863553583.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/nightcrawlers1764857624901.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/tellier1764850995500.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/Capture_d__cran_2025_12_04_1257511764849699236.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/Madeon94741764844549841.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/Dennis_Ferrer1764844410865.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/Capture_d__cran_2025_12_04_0845121764834343760.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/IA_31764777153142.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/toddterry1764757696781.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/UBL5BgYYYQ/image/alokempire1764746377192.jpg)