Worakls dévoile son nouvel album !

Worakls dévoile son nouvel album !

Alors qu’il vient de présenter son nouvel album "From One Blink To Another", Worakls s’est confié au micro d’Antoine Baduel sur Radio FG. Une interview passionnée, qui éclaire le parti pris de cet artiste à part : entre rigueur classique et liberté électronique, il a choisi de prendre des risques sur ce nouvel opus. Tester, tâtonner, se laisser aller à la plus grande diversité : voilà le premier enseignement.

Dès le début de l’entretien, Worakls pose la question qui traverse tout son disque :

« La ligne directrice de cet album, c’est la question que je me pose depuis plusieurs années maintenant : comment est-ce qu’on arrive à renouveler l’écriture orchestrale ? Parce que j’adore le classique, mais je ne peux pas en vouloir aux gens de ne pas aimer une musique qui a été écrite il y a 500 ans. »

Il explique chercher ce renouveau dans la rencontre entre les genres :

« Pour moi, la réponse, c’est au travers des musiques modernes : l’électro, la techno, le rap, la pop, le rock… J’essaie de combiner tout ça pour faire quelque chose de moderne avec la plus belle formation qui soit. »

Et le pari est largement tenu ! Sur "From One Blink To Another", Worakls multiplie les collaborations, de Carl Cox à une chanteuse de K-pop. Ce choix, loin d’être opportuniste, découle d’une véritable réflexion artistique.

« Je suis allé chercher des feats exprès pour sortir de ma zone de confort, pour qu’ils m’emmènent chez eux, qu’on déplace le centre de gravité musicale. »

Cette curiosité s’exprime pleinement dans sa rencontre avec Carl Cox sur le titre "No Boundaries", qu’il raconte avec émotion :

« Il m’a attrapé en sortie de scène, au lieu d’aller jouer tout de suite. Le public attendait ! Il m’a pris à part cinq minutes pour me dire à quel point il avait trouvé ça incroyable. Moi, j’étais comme un gosse. Je me suis dit : si Carl Cox me dit ça, alors on peut tout faire. »

Au-delà des collaborations, Worakls défend une vision inclusive de la musique :

« Pour moi, l’électro fait partie intégrante de l’orchestre. Ce que j’appelle l’orchestre, c’est toutes les armes que j’ai, tous les outils dont je dispose pour écrire de la musique. Qu’un son vienne d’un synthé ou d’un violoncelle, c’est la même chose. »

Et si Worakls vous échappe, s’il semble ne pas rentrer dans une case, c’est normal. D’abord parce que, encore une fois, ce nouvel album est celui de la diversité. Mais surtout parce que l’artiste n’aime pas les étiquettes :

« Je ne crois pas au fait de dire : “je fais de la techno, ou de l’électro French Touch”. Un ADN musical, c’est composé d’un milliard de choses. Oui, j’aime autant la French Touch à la Justice que la dubstep à la Skrillex, ou la musique de Beethoven. Tout ça, c’est mon ADN. »

 

Worakls, l’électro scénique

Pour conclure, impossible de ne pas évoquer la scène. C’est probablement là que sa musique prend toute sa dimension, tout son essor.

« Je fais de la musique pour me produire sur scène. Quand je bloque sur un morceau, je ferme les yeux et je me visualise sur scène. Je me demande : qu’est-ce que j’aimerais entendre à ce moment-là ? »

Cette vision culminera avec une date majeure à l’Accor Arena, le 2 mai 2026.

"From One Blink To Another" est un album exigeant. D’abord pour Worakls lui-même, qui s’est fixé pour mission de se diversifier, de se laisser guider par ses instincts et ses envies. Il y a chez lui la recherche du beau, du sens, de l’équilibre entre tradition et modernité.

Et surtout, une idée forte : la musique électronique n’est pas qu’une affaire de clubs, mais avant tout un espace où l’on peut composer, raconter, transmettre.

Retrouvez ici le podcast de son interview dans l’Happy Hour FG.