Des clubs et bars safe, ça existe !

12 avril 2023 à 13h30 par Sophie DIAS

Des formations pour rendre la fête plus safe !
Des formations pour rendre la fête plus safe !
Crédit : Instagram / Léo Papin

Tout mettre en œuvre pour rendre la nuit plus sûre...

C’est le leitmotiv de Marion Delpech, co-fondatrice du collectif Act Right, et de Frédéric Hocquart, l’adjoint au tourisme et à la vie nocturne d’Anne Hidalgo.

Ensemble, ils ont lancé une carte des lieux sûrs où faire la fête dans la capitale. Grâce à celle-ci, on découvre des spots qui ont été formés contre les violences sexistes et sexuelles. Et ils sont venus au micro d'Antoine Baduel et de l'Happy Hour FG pour parler de la démarche.

Mais qui forme ces établissements dédiés à la fête ?

Plusieurs collectifs s’en chargent, notamment Act RightConsentis et Fêtez Clairs.

« En 2021, il y a eu le phénomène #balancetonbar qui a révélé des comportements de harcèlements, voire pire dans un certain nombre de lieux parisiens… C’est justement là qu’on s’est dit qu’il fallait qu’on informe et qu’on forme le personnel de ces établissements à pouvoir repérer et intervenir » nous confiait Marion Delpech, co-fondatrice d’Act Right au micro d’Antoine Baduel.

Dans son volet formation, Act Right propose un accompagnement permettant aux lieux de fête de repérer et prévenir ces violences. Le collectif donne des outils précis afin qu’ils puissent apporter une réponse protectrice et adaptée aux personnes victimes et/ou signalant des faits de harcèlement.

 

 
 
 
 
 
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« Il y avait urgence de mettre en place des actions concrètes... Ça peut passer par apprendre à faire des chartes à destination du public, quel processus mettre en place si quelqu’un demande de l’aide, qui est formé et à qui transmettre cet appel à l’aide, trouver d’éventuels référents… » déclarait Marion Delpech.

Les fêtards franciliens cherchant à être mieux encadrés lors de leurs sorties nocturnes pourront donc trouver des lieux formés grâce à ces différents collectifs. Si certains lieux n’ont pour le moment pas souhaité se former, d’autres ont bel et bien enclenché la deuxième pour assurer une fête plus safe

Retrouvez l'interview complète de Marion Delpech et Frédéric Hocquart dans la rubrique podcast

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