Quand on se fait ch**r pour trois pétales ...

Paris, capitale de l’amour, de la mode, de la culture… Mais aussi des bouchons, des gens qui font la gueule et plus récemment des polémiques liées aux décorations florales artificielles. Où va-t-on ? Peut-être droit dans le mur !

Entre les immeubles, le métro, les routes et la fast life, certains bars ont décidé de mettre un peu de couleur dans le paysage parisien en installant des décorations florales artificielles sur leurs façades. Une idée qui a porté ses fruits puisque le nombre de clients - mais aussi de followers sur les réseaux sociaux – aurait presque doublé pour certains lieux grâce à cette décoration.

Mais depuis plusieurs jours, on entend parler réglementation souhaitée par la mairie à ce sujet… De quoi faire bondir les commerçants qui ont pour certains investis plusieurs milliers d’euros.

Certains estiment que leur décoration florale leur ont permis d’augmenter leur chiffre d’affaires de 30% en rendant leur lieu plus attractif, plus instagrammable et plus convivial. Le prix des décorations florales artificielles est lui aussi plus avantageux que des fleurs naturelles qui ne durent - toujours selon eux - pas plus de 5 jours. Changer ces décorations pour les remplacer par du naturel serait un gouffre financier qui pourrait tuer plusieurs d'entre eux.

Soutce : Pexels / Mathias Reding

On comprend bien sûr le fait que ces fausses plantes soient mal vues par une certaines partie de la population, notamment à cause de leurs composants (principalement du plastique) et l’aspect environnemental puisqu’elles sont importées de Chine.

Mais n’oublions pas que les bars et restaurants ont été très impactés par le covid, les différents confinements, l’interdiction de chauffage en terrasse et sont toujours actuellement dans une période incertaine. Sommes-nous finalement en train de leur couper la tête ?

On se prend la tête pour trois pétales alors qu’il y a CLAIREMENT d’autres priorités en ces temps difficiles. Déjà celle de savoir si on va pouvoir passer l’hiver sans coupure de courant, puis les soucis d’inflations, de carburant, d’emploi... N’oublions pas qu’il y a moins de deux ans, nous rêvions tous de pouvoir nous attabler à une terrasse de café ou dans un restaurant lorsque nous en étions privés. Il serait peut être temps de les laisser respirer et reprendre du poil de la bête...