Bientôt un "Nutri-Score" dans la mode ?
1er décembre 2022 à 18h09 par Sophie DIAS
Au niveau de notre alimentation, on a pris l’habitude d’être plus regardant et de faire plus attention. Le Nutri-score y est bien sûr pour quelque chose... Cette petite étiquette qui a fait son apparition en Europe en 2016 et qui nous permet de voir si un produit est bon (ou non) pour notre santé.
Mais au niveau de la mode, il semble que l’on soit moins regardant malgré les différentes alertes sur son impact sur la planète.
Et si le Nutri-Score était instauré dans la mode ?
C’est ce qu’on a pu comprendre la semaine dernière lorsque l’on a entendu Christophe Béchu, Ministre de la Transition Écologique s’exprimer à la télévision : « Les Français disposeront bientôt d’une information claire et simple de l’impact (de leurs vêtements sur la planète) ».
D’ici fin 2023, les vêtements et les chaussures devraient afficher une étiquette sur leur bilan écologique. Comme pour celui des aliments, les lettres iront de A à E et devraient indiquer l’impact des produits sur la santé et sur la planète.
Car parmi les millions de vêtements vendus chaque année, nombreux sont ceux qui ont une empreinte carbone désastreuse.. Pour fabriquer un simple t-shirt en coton, il faut pas moins de 2.500 litres d’eau et 5 kilos de CO2. C'est d'ailleurs le constat fait par Catherine Dauriac et Isabelle Brockman, autrices du magazine « Fake On Not » qui ont décidé de mettre sur le papier tout ce qu’il faut savoir pour réconcilier sa garde-robe avec la planète.
Source : Fake Or Not
On aime l’idée de mettre en place cette étiquette éco store et de penser qu'elle va changer notre façon de consommer, mais cette annonce nous fait l'effet d'un oasis en plein désert puisqu'on en entend parler depuis plus de deux ans.
Mais selon France Info, onze méthodes sont actuellement étudiées par le gouvernement… Et cette étude prend en compte plusieurs critères, notamment le nombre de mètres cubes d'eau utilisés, la toxicité de produits employés, son coût en énergie fossile ou encore l’empreinte carbone de son transport.
Ce projet est donc très pris au sérieux, à voir maintenant s’il fait vraiment son apparition d’ici un an et s'il réussit à avoir un impact auprès de ceux qui prennent la surconsommation comme une normalité.