Tomorrowland en France : la grogne des festivals électro

29 mars 2018 à 17h00 par La rédaction

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Il y a quelques semaines, on vous annonçant la bonne nouvelle : le festival belge Tomorrowland aura sa déclinaison française et hivernale, dès 2019 à l’Alpe d’Huez !

Bonne nouvelle ? L’info n’a pas été perçue de la même façon par les gros festivals français et par l’association de défense des musiques électroniques et de ses acteurs (et au passage, organisatrice de la TechnoParade). Ainsi le président de l’association Technopol - Tommy Vaudecrane - a publié une tribune dans le magazine Trax pour dénoncer l’attribution d'une subvention de 400.000 € pour l'édition hivernale de Tomorrowland à l'Alpe d'Huez.

Est pointée la démarche purement commerciale de Tomorrowland – sans en enlever la qualité artistique – quand tant de festivals français luttent pour travailler sur des alternatives dépassant le cadre musical : culturelles ici, citoyennes ou environnementales ailleurs. Sans parler de plateaux DJs stars pour Tomorrowland, quand des organisations françaises misent sur le pari risqué mais ô combien nécessaire de la découverte et de la promotion de jeunes talents.

Retrouvez ici l’intégralité de cette tribune cosignée par Nuits Sonores, Weather Festival, Association Electroni[k] (Maintenant), Positive Education, Made Festival, N.A.M.E. Festival, Paco Tyson, Macki Music Festival, Tilliacum Festival, Délices Sonores, Rave Festival, Astropolis, Le Bon Air, Aucard de Tours, We Love Green, The Peacock Society

De quoi lancer le débat sur les enjeux culturels, économiques posés par les festivals français, et mieux connaitre leurs difficultés. Car chaque évènement créé, est le fruit d’un acharnement et d’un lourd travail que nous ne cessons de saluer à RadioFG.

FG est d’ailleurs prête à prendre part au débat.