Les livestreams sont-ils plus qu'un simple moyen de substitution aux clubs ?

4 février 2021 à 18h21 par Jean-Baptiste Blandin

RADIO FG
Crédit : Facebook : @BNK - "Capture"

A l’heure de la crise sanitaire ou les bars, les clubs et les festivals sont fermés, il a bien fallu que le monde de la nuit s’adapte pour continuer à créer mais aussi et surtout pour diffuser. C’est dans ce contexte que lors du premier confinement les livestreams se sont rapidement imposés comme l’un des meilleurs moyens d’expressions pour la scène électronique.

Bien qu’il ne soit qu’un moyen de substitution, ils ont en quelque sorte remplacé les clubs. Alors bien sur rien ne remplacera le contact physique, les échanges et les différentes sensations que l’on ressent sur un dancefloor. Mais comme nous l’explique Myd qui a lancé son Comyd 19 au début du premier confinement, ils sont le meilleur moyen actuellement pour les artistes d’échanger avec leur public, de présenter leurs nouveautés, ou bien encore tout simplement de continuer à mixer. D'autres comme Kungs ont carrément eu l'idée de recréer un club virtuel, le Club Azur, dans le but de se rassembler virtuellement pour s'amuser. 

Bien qu'ils nous donnent un aspect de nouveauté Les livestreams existent déjà depuis un petit moment puisqu’en 2010, on se souvient des célèbres Boilers Room qui ont complètement bouleversés notre manière de faire la fête mais aussi plus récemment des vidéos de Cercle qui invitent les meilleurs DJs du monde dans les plus beaux de la planète.  

On se souvient aussi des premiers livestreams qui ont pop durant le 1er confinement, des lives enregistrés dans les salons des DJs, avec des qualités vidéo pas forcément incroyables. C’était de la débrouille mais depuis les livestreams se sont professionnalisés, parfois filmés avec des drones, on y a ajouté de la réalité virtuelle pour qu’ils soient plus immersifs et ils sont sortis des studios des artistes pour investir des lieux magnifiques.

Même les festivals s’y sont mis comme Tomorrowland en Belgique, le Bon Air à Marseille, ou plus récemment le projet « Capture » lancé par le collectif BNK, l’idée est simple mais super efficace : Organiser une série de livestreams dans la nef du Grand Palais de Paris afin d’y faire jouer les meilleurs artistes de la scène underground.

Du petit DJ dans sa chambre aux plus gros festivals, les livestsreams se sont imposés comme étant la meilleure alternative pour continuer à promouvoir la culture électro dans le monde entier. 

La question qui se pose maintenant : qu’en adviendra t’il une fois que la vie reprendra son cours normal ? La seule chose qui est sure, c’est qu’on espère avoir la réponse le plus rapidement possible...