Le "Fake Stream", nouveau cheval de bataille des acteurs indépendants
7 avril 2021 à 9h00 par Patrick Urban
Le streaming est décidemment au cœur des discussions. Dernièrement, les méthodes de rémunérations des artistes, par les plateformes de streaming, ont été contestées. Elles sont actuellement remises en cause et l’adoption d’un système plus juste, fondé sur l’écoute réelle des utilisateurs et non sur la notoriété des artistes ou l’influence de leur label, est en pleine discussion.
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Aujourd’hui, un nouveau problème est pointé du doigt : les dérives liées au streaming. FELIN (Fédération nationale des labels et des distributeurs indépendants), la SMA (Syndicat des musiques actuelles) et Technopol (l’Association au service de la culture électro) s’unissent pour sensibiliser le Centre national de la musique (CNM), les producteurs et les plateformes contre les « pratiques illégales » telles que les « Fakes Streams » et le « Payola ».
Le principe du premier est assez simple : l’achat de streams falsifiés. Cette manœuvre donne la possibilité à l’artiste de booster le nombre d’écoutes d’un de ses morceaux et par conséquent, d’augmenter sa recette auprès des plateformes de streaming. La seconde, « le payola », consiste à offrir de la visibilité, des places en playlists à l’artiste et son œuvre en échange d’argent. Autrement dit, ces pratiques favorisent les majors de l’industrie musicale ainsi que leurs têtes d’affiche.
Ces méthodes « creusent le fossé entre les gros acteurs et les labels indépendants » selon les organismes dénonciateurs. Ils demandent donc « une discussion et des accords de fonds sur la régulation du streaming » afin de rééquilibrer les débats entre les différents acteurs de l’industrie musicale, du gros majors au label indépendant.
�x� COMMUNIQUÉ
— Fédération FELIN (@Fede_FELIN) April 6, 2021
La FÉLIN, le @SMA_syndicat et @Technopol s’associent pour demander l’instauration du portique de sécurité du streaming face aux pratiques illégales que sont les Fakes Stream et le Payola.
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