Des entreprises de l'électro établissent un code pour lutter contre le sexisme

Depuis plusieurs mois, le monde de l’électro vit à son tour sa révolution #MeToo. Après le mouvement initié par la productrice Rebekah, #ForTheMusic, les acteurs du secteur commencent à transformer les paroles en actes. 200 entreprises membres de l’Association pour la Musique Electronique ont mis en place un code de conduite à respecter pour assurer un environnement de travail plus sûr pour les femmes.

Le texte vise à éviter toute agression sexuelle ou discrimination sexiste sur le lieu de travail de ces entreprises, mais aussi lors des soirées auxquelles elles participent, ou sur leurs sites internet. En somme, bannir ces comportements dans l’ensemble de leur écosystème, et par extension dans le monde de l’électro.

La démarche proposée consiste en 3 actions principales : Arrêter ce type de comportements, Soutenir les victimes et Dénoncer les dérives dont on pourrait être témoin. Parmi ces entreprises, on retrouve des français comme la SACEM ou la Paris Electronic Week, mais aussi de nombreux acteurs internationaux comme Beatport, SoundCloud, le constructeur d’équipements Pioneer ou encore la branche européenne de Boiler Room.