APRES, le nouveau syndicat destiné aux attachés de presse

25 novembre 2020 à 17h56 par Jean-Baptiste Blandin

Anthony DELANOIX
Anthony DELANOIX
Crédit : Anthony DELANOIX

Encore un week-end sans clubs, sans festivals et sans événements. La crise sanitaire a un impact dramatique sur la filière du spectacle vivant, l’industrie du disque et tous les métiers qui les font fonctionner.

C’est le cas des Attaché-e-s de presse : Porte-voix du secteur musicale et culturel, forces argumentaires auprès de nous – les médias – et bien sûr diffuseurs de création artistique dans toute sa diversité et par tous les canaux pour les publics.

Les attachés de presse sont discrets mais leurs métiers, rares et précieux, sont, comme beaucoup de français, menacés.

C’est dans ce contexte que le syndicat APRES a été fondé (Attaché·e·s de Presse, Réseau d’Entraide et Syndicat) le 7 octobre dernier.

Dans l’immédiat, les premières revendications d’APRES, afin de créer les conditions d’un avenir à notre profession qui n’a aucune visibilité pour les mois à venir, sont :

 - L’élargissement du Fonds de Solidarité à notre activité spécifique en liste S1, avec rétroactivité sur les mois de juillet, août, septembre et octobre 2020, et sa prolongation jusqu’à la fin de la crise sanitaire ;

- La création d’une aide spécifique à notre métier, quel que soit le statut juridique sous lequel nous le pratiquons ;

- La reconnaissance effective de notre profession génératrice de création artistique par le Centre National de la Musique ;

- Enfin, le droit au crédit d’impôt pour nos clients (producteurs phonographiques et de spectacles, labels, éditeurs…) sur la base de nos interventions, au même titre que d’autres prestataires essentiels de la filière, qui contribuent eux aussi à la création artistique, à son essor, et à son rayonnement.