La fête a-t-elle besoin d'être renouvelée pour exister ?

La sensation de déjà vu, l’impression d’avoir fait le tour… des sentiments que les fêtards connaissent bien au point de parfois préférer rester mater Netflix plutôt que de sortir. C’est pourquoi depuis toujours, la Fête cherche à se renouveler, à imaginer de nouveaux concepts, trouver des lieux magiques et casser les codes établis.

« La fête a besoin de variété, les gens ont envie de rêver. »

Pour faire un point sur la fête d’aujourd’hui, on a échangé avec Arnaud Perrine, le directeur du Kilomètre 25, où vont se tenir plusieurs conférences dans le cadre de la Paris Electronic Week du 21 au 24 septembre prochains, et pour lui « la fête à besoin de variétés ».

Et si aujourd’hui des événements comme les soirées Madame Loyal, qui allient fête foraine et soirées éléctro ou encore La Darude qui met en avant le kitch des années 2000, sont si prisés ce n’est pas un hasard, c’est parce qu’ils apportent de la lumière dans les nuits parisiennes, souvent un peu trop dark ces derniers temps, des fêtes atypiques qui changent et qui apportent de la fraîcheur à nos soirées.

Une tendance notamment accélérée depuis la crise de Covid et ses nombreuses restrictions. La fête semble se vouloir plus colorée, plus festive et surtout moins monotone.

Mais comme nous le rappel très justement Arnaud Perrine, « lorsqu’elles deviendront la norme, il faudra trouver autre chose ».

Les gens ne cesseront jamais de faire la fête, le covid nous l’a bien montré, mais pour rester attrayante et faire face à la concurrence des technologies actuelles et du confort de nos salons, elle doit se renouveler en permanence, d'autant plus quand on est nouveau. Et justement ce vendredi, dans le décors très indus du Km25, entouré par des containers et sur un spot situé sous le périphérique parisien, le club en plein air va recevoir le collectif parisien Newtrack.