L’Opium de Toulouse ferme ses portes

16 janvier 2023 à 11h49 par Christophe HUBERT

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Crédit : @facebook.com/OPIUMCLUBTOULOUSE

L’Opium de Toulouse ferme ses portes

Comme le disait Jacques Chirac – devenu héros de la pop culture : « Les emmerdes, ça volent toujours en escadrille ».

Sur le front des clubs, l’heure est donc aux mauvaises nouvelles. Après le club légendaire Fuse fortement menacé de fermeture (à lire ici), c’est un autre spot festif qui annonce qu’il tire le rideau : l’Opium de Toulouse.

Un club parmi les plus vieux de la ville, plus de 10 ans de bons et loyaux services, qui tire sa révérence. La raison ? Inconnue pour le moment, le club annonçant seulement l’info, accompagnée de remerciements pour les plus fidèles de ses clients.

La fermeture de l’Opium, ainsi que celle du Fuse ou encore les problèmes rencontrés par les lieux festifs de Metz et de Dijon, jettent une lumière crue sur le sort des clubs et discothèques. Fragilisés par la crise Covid, embourbés dans des querelles de voisinage, ces endroits ferment les uns après les autres. Une tendance qui avait commencé bien avant la pandémie et qui s’observe partout en Europe, posant une grave question : le modèle du club comme lieu festif est-il en train de mourir ?

Longtemps, l’Opium Club aura reçu des artistes des scènes rap et électro, d’Hamza à Tony Romera, de Malaa à Joachim Pastor en passant par Camelphat. Sa disparition est une triste nouvelle pour une ville de Toulouse qui connait d’autres lieux festifs mais qui ne déborde pas non plus de spots de qualité. Le Poney Club, par exemple, n’étant pas ouvert en dehors des périodes estivales.

L’Opium fera sa dernière le 28 janvier prochain

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