Folamour, la house, le partage et les rencontres

À l’heure où la productivité est le mot d’ordre de la musique actuelle, Folamour a décidé de prendre le contre-pied en prenant le temps de partager tout son amour pour la house dans son nouvel album « Manifesto ».

Sortir un album lorsque l’on est producteur de musique électronique en 2023 est presque synonyme d’un gros majeur en l’air à l’industrie musicale. Il faut être productif, alimenter les plateformes de streaming avec des singles forts, pour être vu mais surtout ne pas être oublié.

Folamour, lui, a pris le temps de se faire plaisir et de se reconnecter aux autres dans ce nouvel album. Chaque single de ce manifeste a eu le droit à sa pochette, réalisée par différents artistes, sur ses réseaux sociaux, Folamour a d'ailleurs expliqué sur ses réseaux sociaux : « à une époque où tout est censé être oublié en une seconde, l'art compris, il faut rappeler l'importance du temps, l'art fait par l'homme et la connexion avec les autres étaient le cœur de la direction artistique que je voulais mettre en valeur pour Manifesto ».

Cette reconnexion ne s’arrête pas là, sur les 13 titres du long format, on retrouve de nombreuses collaborations : Baccus, Emmanuel Jal, Jungle By Night, Tim Ayre, Khazali ou encore Amadou & Mariam sur l’excellent « Voyage », single où l’on retrouve les paroles significatives : « Voyager partout, ça peut changer la vie ».

Un hymne aux voyages donc, mais aussi aux rencontres avec « Friends », et bien sûr à la house avec par exemple « Alive ». Folamour a réussi à transposer sa personnalité dans cet album, le tout avec sincérité, et comme toujours beaucoup de chaleur.

Considéré comme cool et solaire, Folamour prouve avec Manifesto qu’il est aussi un artiste généreux, plein de conviction et profondément humain. Un philanthrope qui aime la house, tout simplement.

Une bienveillance et des good vibes à retrouver lors de son prochain passage pour Cercle depuis la cathédrale Saint-Pierre de Genève, le 10 juillet prochain.