FG CHIC : Julien Spiewak un monde fragmenté.
Publié : 12 juillet 2025 à 11h55 par Gwenael BILLAUD
FG CHIC : Julien Spiewak un monde fragmenté.
/medias/UBL5BgYYYQ/image/Julien_Spiewak1752314012333.jpg)
FG CHIC : Julien Spiewak un monde fragmenté.
Dans l'univers foisonnant de la photographie, rares sont les artistes qui osent réinventer le monde par fragments. Julien Spiewak est de ceux-là. Loin des clichés, son œuvre est une ode à la réinvention, à l'intime mis en scène, où chaque détail compte. Depuis des années, ce photographe singulier trace une voie audacieuse, mêlant introspection, mémoire et une précision formelle à couper le souffle. Son travail, salué par les plus grandes institutions, fascine autant par sa rigueur plastique que par son incroyable profondeur émotionnelle.
Julien Spiewak, Alice Heine (1857–1925), épouse du Prince Albert Ier de Monaco, buste en marbre blanc par Fabio Stecchi (1855–1928), 1892, Carole. Palais Princier de Monaco. 2018
Le corps mis en scène : une danse avec l'histoire
Au cœur de son langage visuel, la série emblématique « Corps de style » déploie une esthétique minimaliste et percutante. Spiewak y insère des fragments de corps – un bras, une jambe, un dos – dans des intérieurs somptueux, chargés d'histoire. Palais princiers, musées, collections privées... Chaque lieu est une toile de fond soigneusement choisie, un partenaire silencieux qui révèle la résonance subtile entre le corps et l'architecture. Le corps humain devient alors un motif sculptural, presque abstrait, réinventant l'espace et le temps.
Julien Spiewak, Portrait d’Honoré de Balzac en marbre de Pierre-Jean David dit David d’Angers (1844),
Julien. Maison de Balzac. 2020
Entre mémoire et murmures de l'intime
Julien Spiewak travaille in situ, capturant l'essence de lieux marqués par le temps, empreints de solennité. Ces intérieurs, qu'il ne transforme pas mais magnifie, sont les dépositaires d'une mémoire, d'une charge émotionnelle qu'il capte avec une finesse inouïe. Son œuvre, d'une cohérence rare, nous invite à ralentir, à ressentir, à regarder autrement. Il y a, dans sa démarche, un écho à l'art de Sophie Calle, cette capacité à convoquer la présence dans l'absence, mais là où Calle tisse un récit, Spiewak privilégie le mutisme de l'image. Ses photographies se situent à la croisée de la photographie, de l'installation et de la performance, dans une tension constante entre l'intime et le collectif.
Colonne de marbre, Carole. Musée Ariana, Ville de Genève. 2018
Une reconnaissance internationale
Artiste de premier plan sur la scène contemporaine, Julien Spiewak est représenté par des galeries à Genève, Monaco, Madrid et Bangkok. Ses œuvres ont rejoint les collections des institutions publiques et privées les plus prestigieuses.
Chienne blanche devant un buisson de sureau (1714), Carole, fauteuil en bois de daim et
cuir (XIX e siècle). Musée de la Chasse et de la Nature. 2012
Expositions à ne pas manquer :
-
Madrid : Jusqu'au 24 juillet 2025 à la galerie Álvaro Alcázar.
-
Monaco : À l'Hôtel Hermitage jusqu'au 14 septembre 2025.
-
New York : Le 4 septembre 2025 lors d'un événement exclusif à Henry & The Lions.
-
Genève : À partir du 13 novembre 2025 à la galerie Espace_L.
Découvrez l'univers de Julien Spiewak sur son site internet : www.julienspiewak.com.