Circoloco, des soirées pas si folles que ça...

Elles sont de retour les fêtes d’Ibiza, après deux ans de silence radio. Et si les clubs « usines » comme Ushuaïa marquent l’actualité, il y a ces spots traditionnels qui offrent un autre clubbing, plus underground, campés sur d'autres partis pris musicaux.

Et le DC10 est de ceux-là, lui qui héberge depuis des décennies les soirées Circoloco. Fêtes géniales, rigoureuses, où le show n'est pas noyé sous un déluge d'effets ou de pyrotechnie, non, il est d'abord et avant tout aux platines. Ce qui explique que de nombreux DJs s'y pressent, comme Black Coffee, Solomun et Peggy Gou.

Une quête permanente du meilleur DJ, du meilleur set, du meilleur son

Soyons courts, soyons brefs, il s’agira pour les Circoloco de recevoir les meilleurs artistes, cette année encore, qu’ils soient des scènes house, techno, melodic techno, qu’ils se nomment Tales Of Us, Nina Kraviz ou Honey Dijon. De quoi maintenir le DC 10 – ouvert depuis 1999 – dans le top 3 des meilleurs clubs d’Ibiza.

Circoloco, un grain de folie mais une folie inoffensive, partagée car là-bas, pas de VIP, tout le monde est à égalité, là pour communier sur leurs meilleurs sons. Différentes et donc pas pareilles, pourraient résumer ces fêtes... non pas que les gros clubs kids soient moins bien, mais il y au DC10 comme 30 ans d’histoire et ça forgent un rapport à la fête, un rapport à la nuit bien différent ! Au final, plus que de la folie, ces soirées sont au contraire parfaitement saines dans leur quête permanente du meilleur DJ, du meilleur set, du meilleur son. Une exigence que certains pourraient même trouver aride, chiante, repoussante tant elle vire à l'obsession mais, dans l'énergie d'Ibiza, qui s'en apercevra, qui le regrettera...?!

Alors, qui rêverait d'être à la prochaine édition de Circoloco ?