Londres cherche à sauver ses quartiers de nuit

Londres cherche à sauver ses quartiers de nuit

Si les clubs sont en souffrance partout en Europe, l’enfant malade du continent, c’est l’Angleterre. Pris à la gorge pendant la crise Covid, laissés pour mort pendant celle de l’inflation, les clubs anglais et au-delà, la fête anglaise, vont mal.

Et cela vaut pour toutes les villes anglaises, même la capitale, Londres. C’est pourquoi  le conseil municipal de Westminster vient d’annoncer une nouvelle stratégie « Westminster After Dark » pour non seulement promouvoir les quartiers de vie nocturne – singulièrement dans le centre de Londres – mais aussi pour faciliter les relations avec les habitants (on pense en effet aux sempiternels problèmes liés au bruit et à la sécurité). Sont concernées (pour les connaisseurs), des zones comme Marylebone, West End, Soho, Leicester Square, etc...

Ainsi, des actions seront menées pour sécuriser ces zones (notamment la protection des femmes et personnes LBGBQ+), le dispositif de caméra surveillance, renforcé. Des temps (soirées, nuit ou week-end) vont être sanctuarisés, sans fêtes, pour assurer le calme aux habitants. Idem pour des moments sans ventes d’alcool.

Ce plan londonien est désormais soumis à consultation avant une adoption définitive. Reste à savoir si ce nouvel équilibre suffira à « protéger » les clubs londoniens. Rappelons que d'après l'association qui défend et promeut les clubs anglais, si d'ici 5 ans (et le 31/12/2029) on ne fait rien, l'Angleterre aura perdu tout ses clubs.