Les soirées électro pointées du doigt ?

19 août 2020 à 8h59 par Christophe HUBERT

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Est-ce que les soirées électro, légales ou non, vont être les moutons noirs de la rentrée qui s’annonce ? La question se pose tant la jeunesse et ses fêtes sont pointées du doigt dans le cadre du rebond de l’épidémie. C’est vrai en Europe, c’est vrai en Chine où une soirée électro a suscité une énorme polémique.

Faut dire que l’évènement qui a eu lieu le week-end, était en format pool party (difficile donc de porter le masque et de respecter les mesures barrières) et surtout, s’est tenu à Wuhan - la ville où le Covid-19 est né.

Les images de la soirée ont rapidement fait le tour du monde mais au-delà, elle interpelle sur la fête en période de crise sanitaire. Et après la jeunesse dans son ensemble, c’est bien le clubbing et les soirées électro qui pourraient être mis à l’index et être perçus comme irresponsables.

Autant dire que la réouverture hypothétique des clubs se ferait avec une pression nouvelle, celle d’une opinion publique prête à dénoncer le moindre écart vis-à-vis du Covid-19, surtout contre un secteur économique qui a bien du mal à se défendre.

Elle questionne également le public, les clubbeurs mais aussi les DJs, sur leurs propres responsabilités. Ainsi la légende de la techno Dave Clarke vient de publier un post sur Facebook dans lequel il dénonce les soirées illégales.

« Je suis très déçu par notre scène », écrit Dave Clarke pour qui les organisateurs et artistes qui se livrent à ce genre de fêtes décrédibilisent la scène techno dans son ensemble.

Very disappointed in "The Scene".... to be clear I am not talking about any DJ that has true financial worries and has...

Publiée par Dave Clarke sur Lundi 17 août 2020