La fête, malgré le Covid…

De Paris à Marseille, l’épidémie de Covid-19 regagne du terrain. Une hausse des cas qui préoccupent les autorités mais cette inquiétude ne semble pas forcément partagée.

Ces derniers jours, certains internautes dénoncent en effet, les fêtes organisées dans les bars (ou dans certaines discothèques réorganisées en bars) ne respectant pas les gestes barrière.

Vous pensiez que les discothèques étaient fermées en France ? Samedi soir dans un club du 9e arrondissement. pic.twitter.com/KR0pT8cNnU

— Vincent Glad (@vincentglad) September 6, 2020

Parmi eux, les clubs parisiens « The Key » - situé dans le quartier de la Madeleine - et le « Raspoutine ». Des établissements qui se défendent au contraire de respecter les protocoles sanitaires. D’ailleurs, le club The Key a fait l'objet d'un contrôle de police samedi dernier et n’a eu aucune sanction.

Reste que les spots électro semblent de plus en plus pointés du doigt (ici ou en Europe), de manière assez injuste lorsque l’on sait que la quasi-totalité des établissements restent fermés.

Déjà confrontés à une crise économique sans précédent (le gouvernement va prolonger le fonds de solidarité, une enveloppe de 50 à 55 millions d'euros par trimestre) et alors que 82 clubs ont déjà déposé le bilan, les professionnels de la nuit sont à bout. Il serait dramatique de voir les lieux de fête être accusés de légèreté voire de propager le virus.

Il faudra voir dans les prochaines semaines si les soirées organisées dans la capitale comme ailleurs, se font dans le respect des consignes et surtout, si le public accepte de s’y plier. Au-delà de la santé publique, c’est l’image des clubs et des soirées électro qui est en jeu. Raison de plus pour valoriser les fêtes qui se passent parfaitement bien...

Soirée Border City du 31 août (crédit photo @facebook.com/bordercityevents)