Free Party : vers plus de dialogue (et c’est tant mieux)

22 novembre 2017 à 11h01 par La rédaction

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Cela faisait quelques temps que la situation des free parties en France était sinon chaotique, du moins mauvaises avec les autorités. A nouveau des interdictions, des saisies de matériels et ce malgré la circulaire de 2015 qui avait consacré un dialogue permanent entre l’Etat et les organisateurs d’évènements.

Situation tendue donc, et sur le point de retrouver – on l’espère – un peu de sérénité car l’Etat vient de nommer 72 médiateurs, qui auront pour mission de conseiller les free parteux dès lors qu’ils veulent créer une soirée de plus de 500 personnes. D’après le collectif Freeform, ces médiateurs sont pour la plupart issus des services jeunesse ou vie associative de collectivités. Ce qui devrait faciliter le dialogue d’un côté, et permettre aux collectifs de « s’armer » juridiquement, institutionnellement avant d’organiser un évènement.

Ce retour du dialogue est notamment le fruit d’une mobilisation de collectifs de sound system qui avaient alerté les candidats lors de l’élection présidentielle puis le nouveau gouvernement.

On espère que cela permettra à nouveau de voir fleurir sur le territoire des évènements pour passionnés et de donner, notamment aux Maires, une autre image d’une scène free parties trop souvent caricaturée.