30.000 bars et restaurants menacés de disparaitre

7 octobre 2020 à 9h43 par Christophe HUBERT

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Une hécatombe. Alors que les dernières mesures prises à Paris comme à Marseille ont rapidement fait réagir les restaurateurs, on apprend que la situation est d’ores et déjà catastrophique pour de nombreux établissements.

À tel point que, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), 15% des établissements – bars, hôtels, restaurants, discothèques et traiteurs – pourraient fermer ou déposer le bilan d’ici la fin de l’année. Un chiffre qui grimpe jusqu’à 30 % pour la seule région Île-de-France.

En France, où le secteur de la restauration regroupe 168.000 restaurants et près de 40.000 bars, un simple calcul aboutit donc à 30.000 établissements qui pourraient mettre la clé sous la porte.

Dernier chiffre, derrière ces lieux, des professionnels et ce sont 220.000 personnes qui pourraient perdre leur emploi.

Rappelons que si la situation est dramatique, les entreprises du secteur bénéficient d’un fort soutien des pouvoirs publics : exonérations fiscales, réductions de cotisations sociales, prise en charge totale du chômage partiel et une aide pouvant aller jusqu’à 10.000 euros par mois via le fonds de solidarité.
On voit cependant que ce déluge d’argent public ne suffira pas pour maintenir à flot les établissements les plus fragiles, surtout si la propagation du virus continue d’impacter le secteur.

Pour les seuls clubs et discothèques, la profession estimait en août dernier que plus de 300 établissements avaient déjà mis la clef sous la porte à cause du coronavirus.